Drame du Petit Combin: le réflexe miraculeux d’un des survivants

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ValaisDrame du Petit Combin: le réflexe miraculeux d’un des survivants

Un sexagénaire britannique aurait sauvé deux de ses camarades en les éjectant de l'hélicoptère.

R.M.
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Sept hélicoptères d’Air-Glaciers, d’Air Zermatt et de la REGA avaient convergé sur le site du drame, mardi.

Sept hélicoptères d’Air-Glaciers, d’Air Zermatt et de la REGA avaient convergé sur le site du drame, mardi.

AFP

Le bilan de l’accident d’hélicoptère qui a eu lieu mardi au Petit Combin, en Valais, est particulièrement lourd. Parmi les six hommes qui se trouvaient à bord de l’appareil d’Air-Glaciers, trois sont morts. Et les trois autres ont été blessés. Mais pour ces derniers, on peut aujourd’hui manifestement parler d’un petit miracle.

Dans l’appareil qui a glissé dans la pente à plus de 3500 mètres d’altitude, on trouvait un pilote et un guide. Tous deux sont décédés. Il s’agit d’un Valaisan et d’un guide d’origine américaine établi depuis longtemps en Valais.

Les quatre autres étaient des clients du guide, des Britanniques. L’un est décédé. Deux autres doivent leur vie au dernier, selon le récit du «Telegraph» de ce jeudi.

Cet homme d’une soixantaine d’années vit à Verbier. Alors que l’hélicoptère était en perdition, il aurait eu le réflexe de pousser deux jeunes hommes à l’extérieur de l’appareil. Il s’agit de deux frères, qui ont ensuite été secourus relativement rapidement.

Cinq heures avant de le retrouver

Et leur sauveur? Selon le quotidien britannique, il aurait plongé d’une hauteur de quelque 500 mètres dans une pente quasiment verticale. Dans sa chute, l’hélicoptère aurait engendré une avalanche. Et le sexagénaire emporté par la coulée aurait fini sa course dans une crevasse d’une trentaine de mètres de profondeur.

Il a fallu ensuite quelque 5 heures pour parvenir à l’extraire de cette crevasse. Mais l’homme s’en sort pourtant avec «uniquement» quelques fractures.

Sinon, sur les réseaux sociaux, les hommages aux trois disparus se multiplient depuis le drame. L’épouse du guide de Verbier est également une spécialiste de la montagne, rapporte «Le Nouvelliste». Elle a écrit: «Ne pars pas. Ne pars pas. J’ai besoin de tes bras pour me soutenir.»

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