Guerre en Ukraine - Absurde: une Russe arrêtée pour un papier indiquant «deux mots»

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Guerre en UkraineAbsurde: une Russe arrêtée pour un papier indiquant «deux mots»

Une vidéo montre le zèle ridicule de policiers russes réprimant les manifestations pour la paix.

R.M.
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Sur son papier est écrit: «deux mots». Des policiers l’ont quand même interpellée immédiatement.

Sur son papier est écrit: «deux mots». Des policiers l’ont quand même interpellée immédiatement.

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Une vidéo devenue virale montre le zèle des policiers russes à faire taire toute voix protestant contre l’invasion de l’Ukraine. Un zèle qui tourne manifestement parfois à l’absurde. Dans la même séquence, on voit deux femmes se faire arrêter à Moscou lors de manifestations contre la guerre. Mais la première ne manifeste aucune opinion et la seconde semble soutenir le Kremlin…

Une jeune femme apparaît d’abord devant la caméra d’un membre d’un collectif opposé à la guerre, sur la place du Manège, dans la capitale russe. «Pensez-vous que si je dis juste «deux mots», je serai arrêtée?», demande-t-elle. Elle sort ensuite un petit papier sur lequel il est écrit «два слова», soit littéralement, «deux mots». Une étrange expérience qui est immédiatement sanctionnée par une interpellation par plusieurs hommes lourdement équipés. «C’est fou», commente le caméraman.

Une autre femme apparaît alors. «Vous filmez seulement l’opposition?», demande-t-elle. «On filme tout le monde», répond l’homme derrière la caméra. «Et ceux qui ne protestent pas et pensent que l’opération militaire de notre pays… vous filmez aussi?», enchaîne-t-elle. «On montre toutes les opinions», rétorque-t-il.

4000 arrestations en un jour

«Je veux aussi donner mon opinion. Je suis très à l’aise avec le fait que»… Cette deuxième femme voulait manifestement soutenir la politique menée par Vladimir Poutine. Mais elle n’a pas eu le temps de finir sa phrase: elle a été arrêtée également.

Cette vidéo, écrit le «Moscow Times», illustre «l’étendue de la répression des manifestations par la Russie au milieu de son invasion de l’Ukraine.»

Le dimanche 6 mars, des manifestations pour réclamer la paix avaient été organisées dans de nombreuses villes de Russie. La répression avait été massive, avec plus de 4000 arrestations en une seule journée.

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