Statistiques - Les frontaliers cruciaux pour l’emploi au Tessin et à Genève

Publié

StatistiquesLes frontaliers cruciaux pour l’emploi au Tessin et à Genève

L’Office fédéral de la statistique a scruté vingt-cinq ans de flux de travailleurs résidant en dehors de la Suisse tout en y travaillant. Les Français et les Italiens sont majoritaires.

mem
par
mem
Une frontière franco-genevoise.

Une frontière franco-genevoise.

AFP

Presque 7% de la population active en Suisse est frontalière. Soit 343’000 personnes qui vivent au seuil de notre pays tout en y travaillant, «une part non négligeable de la main d’oeuvre», résume l’Office fédéral de la Statistique dans son topo qui reprend 25 ans de flux frontalier dans une étude parue ce jeudi.

La majorité des frontaliers travaillaient dans un canton contigu à notre pays fin 2020. Avec plus de 90’000 personnes, leur nombre absolu était le plus élevé dans le canton de Genève. Leur part dans l’emploi total se montait par contre à 29% dans le canton du Tessin et à 24% dans celui de Genève. Ce bassin de travailleurs est donc encore plus fondamental en Suisse italienne qu’il ne l’est dans le canton du bout du lac.

La proportion de frontaliers était importante également dans les cantons du Jura (19%), de Bâle-Ville (18%), de Bâle-Campagne (14%) et de Neuchâtel (12%).

Moins de 3% en provenance de l’est

Plus de la moitié des frontaliers résidaient en France (55%), près d’un quart en Italie (23%) et près d’un cinquième en Allemagne (18%). Moins de 3% des frontaliers venaient travailler en Suisse depuis l’Autriche ou le Liechtenstein, alors que ceux venant d’autres pays représentaient 0,7%. Pour ces derniers, la plupart venaient de Pologne (640), de Slovaquie (400) ou de Hongrie (360).

Ton opinion